PACHAMAMA Mère Terre à la Maison de l’Amérique Latine de Bruxelles.
GalerieLaSpirale.be présente 11 artistes latino-américains et européens, qui rendent Hommage à la Mère Terre « LA PACHAMAMA » (en langue quechua)
>Ce collectif est organisé dans les installations de la Maison de l’Amérique Latine de Bruxelles // Du 6 au 21 Avril 2017 // Rue du Collège, 27 /1050 Bruxelles - Belgique
LA PACHAMAMA chez les cultures amérindiennes, représente la Mère créatrice du Monde, une déesse de la Nature des peuples ancestraux. Elle nourrit ses enfants (les hommes) dans une conscience transformatrice comme un Miracle de vie.
La PACHAMAMA (Terre-Mère), étroitement liée à la fertilité dans la cosmogonie andine, est la déesse-terre dans certaines cultures présentes essentiellement dans l'espace correspondant à l'ancien empire Inca. La figure de Pachamama est particulièrement forte chez les peuples amérindiens de l’Amérique Latine (Amérique Central + Amérique du Sud)
ANITA DE MEYER –
BELGIQUE
Après
avoir étudié la peinture, la photographie, l’art dramatique, je commence à
écrire des articles pour des revues, je monte mes sketches sur scène. Puis un
événement va changer ma vie d’artiste de direction, je recommence à peindre et
à exposer aussi bien en Belgique qu’à l’étranger.
DAVID CAMARGO – COLOMBIE
David accompli plusieurs études de
la couleur et de la perception à l’Université National de Colombie; en peinture
classique à l’Académie d’Arts Guerrero à Bogotá. Il réalise un cours de gravure
à l’Atelier du graphisme ATRAMENTUM (Bogotá) Cours particuliers par deux
personnes de haute importance dans le milieu artistique : Mr. Wilson
Guevara (Atelier di San Luca) et Alfredo Araújo Santoyo (Bogotá). Le style
contemporain réaliste est caractéristique dans ses peintures, en focalisant la
condition humaine dans un réalisme magique. La nature de ses ouvres si
expressive, dans une réflexion profonde, reflète une inquiétude par le drame et
incarne la pensée de l’homme influencée par un environnement artificiel si loin de
la Nature divine. Ces facteurs motivent David Camargo à rassembler des pièces
comme dans un puzzle géant pour lui permettre de construire une combinaison
possible qui puisse clarifier son conflit interne entre la pensée et le rôle de
la société. Société qui influence les êtres humains dans cette recherche d’équilibre
au monde actuel.
ELZBIETA
BEAUJARD / artiste franco polonaise
Ma peinture c’est mon carnet de
voyage, mon allégresse de vivre et de créer. Chaque toile est mon miroir,
reflétant mes joies, mes rêves, mes fascinations. Je refuse de voir la vie
terne, les paysages ennuyeux. Mes réalisations sont très colorées, parfois
composées de plusieurs toiles, en hauteur ou en largeur pour que l’œil puisse
vagabonder, s'arrêter, revenir et repartir...
Mes sujets puisent dans les paysages
urbains et la nature. Je les compose d’une manière inhabituelle, les formes
géométriques des maisons sont parfois perturbées et converties par la lumière
et les couleurs. La ville commence alors à vivre sa nouvelle vie. Les motifs
architecturaux, transformés par mon imagination, disciplinés dans une
composition nouvelle suivent les mouvements de la terre, du vent ou de l’eau,
que symbolisent les lignes courbes.
GAËTANO GRISAFI – Belgique
Artiste
italo belge, peintre autodidacte.
« Depuis
mon enfance, le dessin a été toujours un plaisir et il est resté jusqu’en
janvier 2014.Cette année fut le début d’un parcours artistique plus que
satisfaisant. C’est sans aucune formation d’art que ce soit que je me suis
lancé dans la peinture sur toile.
Après
seulement quelques essais sur petits formats, les grandes toiles m’ont
rapidement conquises m’apportant une très grande sensation de liberté créative.
L’acrylique
est immédiatement devenu mon medium, car il me permet d’exprimer ma créativité
sans limites et suivre un rythme de création soutenue. Le noir et le blanc est
très vite apparu comme le plus beau vecteur de mes idées. Quand à mon style,
jugé « unique » par plusieurs personnes, me correspond également et
profondément.
Les
commentaires positifs des spectateurs durant mes expositions me remplissent de
satisfaction comme artiste, de la même façon que les 3 prix obtenus pendant les
2 années de travail artistique permanent. Heureux en particulier avec le prix
Marina Picasso lors de l’exposition internationale à Cannes en 2016 »
ISABEL GUIDI – ARGENTINE
- Isabel Guidi (1950 – Santa Fé/ Argentina),
Artiste Naïf italo-argentine, comptable et anthropologue, elle découvre l’art
spontané en 1988 dans l’atelier de peinture de Bertone Ester. Depuis cette
époque elle se consacre à sa peinture, au même temps que son métier de
comptable. L’art devient sa passion. Elle réalise ses toiles inspirées par ses
expériences et son vécu; heureuse des rencontres artistiques durant ses nombreuses
expositions à l’étranger. Beaucoup de satisfaction d’avoir réalisée un
parcours grâce à la peinture comme motivation. Une belle reconnaissance avec
plusieurs prix qu’elle a gagnée depuis. Sa signature, typique des artistes
naïfs, toujours influencés par le maître français, Henri Rousseau, représente
des scènes argentines, des quartiers de tango, des rues remplies de bonheur,
des coutumes argentines, le vol des personnages heureux en toute liberté.
JOSEFINA FLANDOLI – ÉQUATEUR
Josefina Flandoli est née à Cuenca en Équateur en 1962.
Artiste autodidacte, elle commence sa peinture depuis toute petite. Elle
présente sa première exposition à l’âge de 16 ans en 1978. Josefina a une
importante trajectoire en solo et en collectives au niveau national et international.
« ‘L’Art Naïf est une façon authentique de m’exprimer avec mon propre
langage, mes couleurs, symboles, et des matériaux qui permettent la conception
réaliste de mes toiles en toute liberté ». Elle réalise des scènes qui
l’entourent, ses expériences, souvenirs très profonds qui donnent un résultat
ou la sensibilité de Josefina est à fleur de peau. Grâce à sa peinture elle
contribue à illustrer sa culture et son pays. Elle adore Cuenca, sa ville
Natale, qui l’inspire pour effectuer des moments magiques, comme les mariages
dans les églises anciennes, la nature, les célébrations traditionnelles. Pour
elle les valeurs d’une nation composent l’identité de chaque personne. «
Peindre transmet un message fraternel qui renforce les liens de la famille et
l’amitié ainsi qu’elle produit une intégration culturelle » Elle a eu le
prix en 1992 au 1er Salon National d’Art Naïf au Musée d’Art Moderne
à Cuenca. Ses peintures ont été sélectionnées par L’UNICEF pour représenter
les cartes de Noël, édition spéciale en 2000.
LUNA ROSA – COLOMBIE
"Virginia Hernández "Luna Rosa" galeriste et
artiste peintre colombienne, (1967) découvre l'art contemporain à Paris en
2002. Elle fait ses études et recherches artistiques qui lui font identifier
"l'expressionnisme abstrait" comme le meilleur vecteur de son besoin
de transmettre ses émotions, elle, si loin de ses racines. Deux
artistes Russes la fascinent : Kasimir Malevitch, avec son
"suprématisme" et Nicolas de Staël, maître de "l'espace matière
et de la couleur".
Une rupture s'installe chez
Virginia : comment exprimer la dualité entre le figuratif et l’abstrait ? Sa
vision de la vie, sa perception de chaque détail qui l'entoure, deviennent pour
elle une "géométrie" parfaite de figures. Elle transfigure chaque
instant qui passe, l'évolution du temps… Elle représente à travers ses carreaux
au couteau, la marche inexorable du temps qui passe et ne s'arrête jamais,
laissant ses empreintes au cœur de chaque être humain. En
2004, elle installe son atelier dans le Sud de la France, sur la Côte d’Azur.
Sublimer la lumière de la Méditerranée et des villages médiévaux de Provence devient
une priorité : temps et lumière fusionnés, comme le souvenir du soleil de son
pays, sous les Tropiques." Marc Brémond - Couleurs Caraïbes, St Martin.
2012 marque un nouveau
virage pour Luna Rosa. Toujours dans le défis d’avancer dans ses démarches
artistiques, elle pose « ses carreaux de temps » à Liège, en Belgique. Un
nouveau départ s’impose ! Des nouveaux Horizons sont à explorer…En 2013 un
objectif devient réalité : l’ouverture de la Galerie La Spirale à Liège, un Espace
interculturel offert aux artistes du Monde.
« L'art est ma thérapie et ma caféine ! » Luna Rosa
LORENA FERNÁNDEZ ABUCHAIBE – COLOMBIE
Née à
Baranquilla, aux Caraïbes en Colombie (19 Mars 1964) Elle habite et travaille
entre Bogotá et les États Unis. Conceptrice de publicité, avec une
carrière en Beaux-Arts, Lorena a reçu plusieurs prix (28)
et reconnaissances durant ses nombreuses expositions réalisées au
niveau international et sa participation dans des enchères d'Art. Présente
à plusieurs reprises pendant Art Basel Miami, d'importants critiques d'art dans
le milieu de l'Art américain; ils ont été captivés par la fermeté de sa brosse
qui définit la forme et la couleur. Son sujet principal : l'impact de la
pollution sur l'environnement et les paysages urbains.
En
2012, Lorena Fernández Abuchaibe, fait partie des artistes Ibéro-américains de
l'Encyclopédie des artistes contemporains QCC Art Gallery (Cité Universitaire
de New York) Elle expose dans des prestigieuses galeries d'art, et les Musées
de plusieurs pays du Monde.
PHILIPPE SEUTIN – Belgique
Extrait du "Dictionnaire des Artistes
Plasticiens PIRON" :
SEUTIN Philippe :
peintre. Formation scientifique. Autodidacte en ce qui concerne la peinture. Style
naïf, illustration. Trouve son inspiration dans la vie quotidienne. Ses œuvres
apparaissent donc comme narratives avec une attention extrême pour les détails.
Une petite place de marché animée, un match de football, une course cycliste,
un petit bistrot sympathique, une scène de prison, des ports, des trains, tous
les sujets populaires et anecdotiques pouvant inspirer un tableau. Ses œuvres
exhalent l'insouciance, la joie de vivre enfantine, l'optimisme.
Mentionné dans
"Deux siècles de Signatures d'Artistes de Belgique"
VERÓNICA AMAYA – ARGENTINE
Artiste argentine, installée à Houston depuis
2011.
Le symbole et le mythe :« la nature, cet
archétype de beauté, s’est bouleversée » - Ernesto Sabato.
Dans l’ensemble de ces travaux on retrouve le mélange
dissocié des notions de nature et de culture. Des animaux métamorphosés, en
situation de défense, d'agressivité ou de fuite, parfois indéfinis, évoquant
des traditions très latino-américaines. Les personnages jouent dans une
recherche, dans l'archaïque et le hiératique fondus dans espaces et plans. Une
image dépouillée de visages, dépouillée de prudence et de tranquillité.
«L’animal représente la psyché non humaine,
l’infra-humain instinctif, ainsi que le cote psychique inconscient.» - Jung.
Le symbolisme zoomorphisme entre dans la structure
plastique, avec un éclectisme qui reflète le métissage culturel.
L'interprétation de nos mythes nous permet de nous affirmer dans notre
identité, et permet à une communauté de se reconnaître. Le coté primitif de
l’animal indique la profondeur de l’inconscient, et la répétition des formes renforce le côté primitif du
symbole.
L'animal est primordial dans l’art cosmogonique
amérindien qui utilise un grand nombre d’animaux sacrés ayant des places
essentielles pour ces communautés archaïques. La fonction de ces animaux
déifiés est de tout expliquer : le temps de la plantation et de la récolte, les
phénomènes écologiques, l’existence, le pouvoir, etc... Ils sont un lien entre
l’homme et le cosmos.
YOLANDA
VELÁSQUEZ – COLOMBIE
Yolanda
Velasquez est une artiste peintre née en Colombie en 1965.
Elle débute son parcours au sein de l’école d’art de David Manzur, artiste de renom en Colombie, avant de poursuivre des études dans le design industriel, le dessin et les techniques de coloration.
Ses œuvres illustrent des scènes de la vie du quotidien directement issues de sa terre natale et l’influence de ses voyages. Elle a vécu en Asie 6 ans. Actuellement elle est installée à Perth en Australie. Par sa peinture, elle rend hommage aux femmes travailleuses des Caraïbes en Colombie revendiquant par la même occasion sa fierté et son appartenance à ce pays.
Elle débute son parcours au sein de l’école d’art de David Manzur, artiste de renom en Colombie, avant de poursuivre des études dans le design industriel, le dessin et les techniques de coloration.
Ses œuvres illustrent des scènes de la vie du quotidien directement issues de sa terre natale et l’influence de ses voyages. Elle a vécu en Asie 6 ans. Actuellement elle est installée à Perth en Australie. Par sa peinture, elle rend hommage aux femmes travailleuses des Caraïbes en Colombie revendiquant par la même occasion sa fierté et son appartenance à ce pays.